30 octobre 2010
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Je mets ici une partie de l'article cité ici et qui m'a donné beaucoup à réfléchir sur la manière dont je percevais mes finalités, mes objectifs et les moyens que je mets en oeuvre pour y parvenir.
L’histoire d’un jeune, mais sérieux étudiant en Zen raconte que, s’approchant de son professeur, il demanda au Maître, "Si je travaillais très dur et avec assiduité, combien de temps me faudrait-il pour trouver le Zen ?" Le Maître y réfléchit, puis répondit, "Dix ans..." L’étudiant dit ensuite, "Mais si je travaille très, très dur, et si je m’applique vraiment à apprendre vite — Combien de temps dans ce cas ?" Le Maître répondit, "Eh bien, vingt ans." "Mais, si vraiment, vraiment j’y travaille, combien de temps dans ce cas ?" demanda l’étudiant. "Trente ans," répondit le Maître. "Mais, je ne comprends pas," dit l’étudiant déçu. "A chaque fois que je dis que je travaillerais plus dur, vous dites que ça me prendra plus longtemps. Pourquoi dites-vous cela ?" Le Maître répondit, "Quand un oeil regarde l’objectif, un oeil seulement regarde le chemin."
2 septembre 2009
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Ramadan sous le signe du souvenir cette année.
Souvenir du Très-Haut
constant
Souvenir des assoiffés
douloureux
Cette soif qui dessèche mes lèvres et abreuve mon coeur
il faut avoir soif pour comprendre
il faut avoir soif pour ressentir
l'humilité,
l'endurance,
la foi.
le bonheur...
le jeûneur aura deux moments de joie: lorsqu'il rompra son jeûn
et
lorsqu'il rencontrera son Seigneur
le Ramadan est une fleur gorgée de nectar. Serons-nous assez heureux pour pouvoir en butiner quelques précieuses gouttes?
26 février 2009
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Rien de tel qu'une petite virée au bord de la mer pour se ressourcer. Surtout quand le vent souffle fort et que le ciel est gris. On ressent intimement la puissance des éléments, la beauté de la création. On ne fait plus qu'un avec l'horizon, notre corps n'a plus de limites avec l'espace et le temps.
J'étais les galets sur la plage, polis par les caresses incessantes de l'eau. J'étais l'écume des flots, ramenant à la surface la colère des profondeurs, préservant leur insondable et inquiétante quiétude. J'étais le vent, puissant, purifiant. Et le ciel menaçant, et les goélands insouciants. J'étais la falaise ancrée là, rassurante. Comme l'homme est petit! Et comme il est grand lorsqu'il s'élève, là-haut sur la falaise...
Entre Dieppe et Nanterre il y a environ 185 kilomètres.
Entre la mer et moi il n'y a plus rien.
Je suis la mer et la mer est moi.
30 décembre 2008
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Nous étions hier le premier jour de l'année 1430 de l'Hégire*. Il y a 1430 ans donc qu'un homme, porteur d'une foi et de milles espérances, a émigré de sa cité natale Mecca vers sa cité d'accueil, Yathrib, qui deviendra à compter de ce jour "la cité illuminée".
Ô Muhammad! Toi qui est notre pleine lune dans la sombre nuit des épreuves de cette vie, je t'aime autant que toi tu nous as aimé d'un amour tellement vaste qu'il nous a atteint malgré les siècles qui nous sépare de toi, ou plutôt de ton existence sur terre car toi tu es bien présent dans nos cœurs et à travers nos actes. Tu nous as enseigné la foi, la vie, avec amour et intelligence du coeur, avec sagesse et humanité.
Ô Bien-aimé! Tu as dis de nous, nous qui avons crus en toi sans t'avoir vu, que nous étions tes bien-aimés! Que Dieu t'accorde toutes Ses Grâces! Te serais-tu douté que ces paroles sont, pour des centaines de millions de personnes, une lumière tellement puissante qu'elle les guide vers l'Unique, tellement douce qu'elle les console dans la tristesse, les apaise dans la colère, les réconforte dans la peur?
La pleine lune s’est élevée
sur la colline des adieux.
Rendons grâce, c’est obligé,
toute la vie à notre Dieu
Toi, son apôtre parmi les tiens
nous t’accueillons avec ferveur.
Médina grandit de ton destin
Bienvenu au meilleur prêcheur.*
Que la paix soit sur toi ô Prophète de Dieu ainsi que sa miséricorde et sa bénédiction. Que la paix soit sur nous et sur les saints serviteurs de Dieu. Je témoigne qu’il n’y a d’autre divinité qu’Allah et que Muhammad est son messager.
Je souhaite du plus profond de mon cœur que cette année soit meilleure que la précédente pour tous, surtout, surtout, pour tous les malheureux que la vie a fait orphelins de la compassion des hommes, et qui n’ont plus que Dieu en qui espérer…
*Hégire vient du mot hijra qui signifie émigration.
*Extrait du chant de bienvenu Tala’a albadrou ‘alayna chanté par les gens de Médine (al madina al munawwara la cité illuminée.) La pleine lune désigne le Prophète.
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15 décembre 2008
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Parfois j'ai l'impression que je n'aurai pas le courage qu'avait mon père Abraham, que la paix de Dieu soit sur lui. Le courage de respecter ma promesse, mon engagement. Lui est allé jusqu'au bout. Il a franchi physiquement et spirituellement les limites de son endurance afin d'être fidèle à lui-même dans sa fidélité à Dieu Le Très-Haut. Sa fidélité à son Ami.
Ce sacrifice que nous venons de commémorer a revêtu pour moi un sens dont je n'avais pas conscience auparavant. En fait, le véritable sens du mot "sacrifice". J'ouvre le dictionnaire et je lis: "Sacrifice: renoncement volontaire à quelque chose"; Moi j'avais promis à mon Seigneur, mon Educateur (Rabbi)*, de lui être fidèle c'est à dire d'être fidèle à ma nature profonde, à ma FITRA* , et donc à renoncer à tout ce qui pourrait corrompre cette nature profonde. S'Il me venait en aide. Comme Ibrahim lui avait promis de lui sacrifier son enfant si Dieu lui en donnerai un dans son grand âge. Mais j'ai failli. Je n'ai pas respecté ma propre volonté. Je n'ai pas été à la hauteur de mon père qui lui, malgré la douleur de se séparer brutalement de son unique enfant, a eu le courage d'aller au-delà de sa souffrance, pour être en accord avec lui-même. Il n'a pas nié sa douleur mais n'a pas renier sa parole. C'était une question de confiance. Il avait une telle confiance en son Ami Suprême un tel abandon en Lui que ceci transcenda son âme et toucha même son enfant:
" Mon enfant, je me vois en songe en train de t'immoler; Vois donc ce que tu en penses.
" Ô mon cher père, fais ce qui t'es commandé; tu me trouvera, s'il plaît à Dieu, du nombre des endurants" Coran
C'est humain n'est-ce pas? D'oublier? Oui je suis une femme, et j'oublie. Et c'est pour cette raison je pense, que Dieu, constamment, à travers des évènements grands ou petits, nous rappelle. Souviens-toi. Tu oublieras encore. Tu te souviendras. Tu oublieras. Tu es un Homme*. Mais dans ton oubli si tu as un atome de foi, quelque chose ou quelqu'un sera toujours là, un phare, pour ne pas te perdre indéfiniment, un espoir de vie, une chance de survie.
Mon Dieu, Mon Seigneur, Mon Ami, Mon Allié, Toi qui est Présent, dans la solitude ou dans l'accompagnement, dans la pauvreté ou dans l'aisance, dans l'oubli ou dans le rappel, Toi qui me suffit quand j'ai besoin de tout, Toi qui me fait sentir que je n'ai besoin de rien, que je n'ai besoin que de Toi, aide-moi à ne pas m'oublier afin de ne pas T'oublier, aide-moi à Te garder dans mon coeur, dans mon âme, dans mon esprit, dans mon conscient et dans mon inconscient. Amin.
*Rabbi vient de la racine RB(rabba: éduquer, faire évoluer). Il est couramment traduit par Seigneur, mais signifie plus exactement Educateur.
*Fitra: Ce terme est difficile à traduire. Il désigne une disposition naturelle de l'être humain vers le bien, le bon et donc vers Dieu. Elle est fondamentalement ancrée en lui à la naissance.
*l'Homme en arabe se dit INSAN, de la racine NSY (nassiya/yanssa: oublier).
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1 décembre 2008
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Voici une parole pour notre conscience. A l'heure où des personnes meurent de faim, de soif, de froid même, à l'heure où des proches parfois, vivent leur maladie, leur dépression, leur solitude et ne trouvent, au pire que mépris de notre part, au mieux que notre indifférence.
Le Prophète Muhammad -paix et bénédiction sur lui- a dit dans un hadith qudusi*:
"Dieu le Très Haut dira le Jour de la Résurrection : O fils d'Adam, Je suis tombé malade et tu ne M'as pas rendu visite. Il dira : O Seigneur, comment puis-je Te rendre visite quand Tu est le Seigneur des mondes? Il dira : Ne savais-tu pas que Mon serviteur Untel était tombé malade, et tu ne l'as pas visité? Ne savais-tu pas que si tu l'avais visité, tu M'aurais trouvé avec lui? O fils d'Adam, Je t'ai demandé de la nourriture et tu ne M'as pas nourri. Il dira : O Seigneur comment puis-je Te nourrir quand Tu est le Seigneur des mondes? Il dira : Ne savais-tu pas que Mon serviteur Untel t'a demandé de la nourriture, et que tu ne l'as pas nourri? Ne savais-tu pas que si tu l'avais nourri, tu aurais trouvé la récompense (d'en avoir fait autant avec Moi) ? O fils d'Adam, Je t'ai demandé de la boisson et tu ne M'as pas donné à boire. Il dira : O Seigneur comment puis-je Te donner à boire quand Tu est le Seigneur des mondes? Il dira : Mon serviteur Untel t'a demandé à boire, et que tu ne lui pas donné? Si tu lui avais donné à boire, tu aurais sûrement trouvé la récompense (d'en avoir fait autant avec Moi)."
Rapporté par Mouslim.
*Dans la tradition islamique, un hadith qudusi est une parole prophétique dont le sens est révélé par Dieu. La différence avec le Coran se situe dans le fait que celui-ci est la révélation divine dans la forme et dans le fond.
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18 novembre 2008
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17 octobre 2008
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Il y a un moment dans ta vie où tu t'es senti seul. Seul face à toi même. Tu as regardé à tes cotés, là où d'habitude tu trouves toujours une épaule sur qui tu peux pleurer, une oreille prête à t'écouter, un visage bienveillant, un sourire rassurant. Mais il n'y avait personne. Alors, tu as essayé,comme certains le font ,de puiser à l'interieur de toi une force, de trouver une étincelle pouvant raviver la flamme mourante. Mais il n'y avait rien. Rien qu'un vide profond, insondable, irréel.
Alors... ton âme s'est souvenue. Elle s'est souvenue de Celui qui veille, Celui qui voit la fourmi noire sur une pierre noire dans la nuit noire. Une fourmi? Une fourmi c'est un être vivant c'est quelque chose..mais toi,toi tu n'étais plus rien, rien qu'un gouffre de souffrance et de solitude. Mais Celui qui Est est venu vers toi, appelé par ton âme et Il t'a parlé :
Je suis là Moi, l'Ami Constant, Soutien des âmes, Paix des coeurs. J'entends ce que tu dis et ce que tu ne dis pas, Je sais de toi ce que tu sais et ce que tu ne sais pas. Mais Je veux que tu t'entendes toi-même. Alors parle, prie, pleure ou crie mais écoute toi et Je t'écouterai. Prends conscience de ton existence et Je te ferais prendre conscience de ton importance.Tu es unique et tu n'es pas seul. Relève-toi et vois...
Tu t'es relevé. Après avoir déposé ton fardeau dans tes prières et nettoyé ton coeur avec tes larmes.Tu t'es relevé et tu L'as vu.Dans chaque pierre ôtée du chemin, chaque montagne gravit, chaque rivière franchie. Les mains tendues, les portes ouvertes, l'obscurité disparue, la lumière revenue. Il était là comme promis. Un miracle? Non, juste une Evidence.
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